45ème Belle dimanche

Une Tradition Ancestrale Revivifiée

La Belle Dimanche compte parmi les fêtes les plus anciennes et les plus ancrées dans le patrimoine traditionnel savoyard.
Elle met à l’honneur les bergers et leurs troupeaux mais aussi l’artisanat traditionnel pour le plus grand plaisir de tous.
La fête qui se déroule à Plaine Dranse débute par l’arrivée des troupeaux, puis une messe est célébrée en plein air avec comme le veut la tradition, la bénédiction des troupeaux et des bergers.

Tout au long de la journée on déambule parmi les nombreux stands où des artisans en tout genre exposent leurs créations : peintures et sculptures sur bois, fondeurs de cloches, produits naturels et artisanaux, objets de décoration, poterie, bijoux….
Les différentes associations de Châtel proposent également des jeux et animations ainsi que des buvettes pour se restaurer et se rafraichir…
L’ambiance musicale est assurée par plusieurs groupes de musique qui se produisent sur différents points de la fête tout au long de la journée (groupes folkloriques, cors des Alpes, fanfares…).

Mais pourquoi «La Belle-Dimanche» ?

Tout simplement, parce qu’en patois, le dimanche est prononcé au féminin et que l’on dit donc « la brav’dminve ».

 

Depuis toujours le dernier dimanche d’août, les alpagistes de Plaine-Dranse, des Combes, de Betzalin et d’ailleurs regroupaient leurs troupeaux dans ce lieu idyllique des grands pâturages. Le curé venait bénir les troupeaux et leurs bergers pour protéger le bétail des colères de la montagne ou de la malédiction. L’Echo Alpin, la fanfare du village suivait à pied en compagnie des familles pour rejoindre les gens d’en haut.

Après la cérémonie religieuse, la fête commençait. Accordéon, fromage et jambon de montagne, agrémentés du fameux coup de Marin (petit verre de blanc très agréable élaboré avec le chasselas et élevé sur les coteaux de la commune de Marin à quelques kilomètres du Léman) devenaient les ingrédients indispensables de la bonne humeur et du savoir-vivre. On dansait… On chantait… On riait.  

A la tombée de la nuit, chacun regagnait les demeures, la ferme pour les uns, le chalet d’alpage pour les autres.

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